Pour ceux qui ont séjourné à Bali depuis l'ère Covid, il est impossible de ne pas voir le développement immobilier qui s'y déroule. Les informations et les médias du monde entier ont montré la beauté de Bali et les inconvénients de ce développement. Les responsables politiques travaillent actuellement à l'élaboration d'un moratoire visant à arrêter ou à contrôler le développement de Bali. Mais comment en sommes-nous arrivés là ? Quels sont les véritables problèmes qui se cachent derrière le développement de Bali et comment pouvons-nous les résoudre ?
En tant que conseiller juridique, ILA Global Consulting a travaillé avec des promoteurs, des agents immobiliers et des investisseurs. Nous avons vu les choses changer au cours de la dernière décennie.
Réglementation à Bali sur l'investissement immobilier
Certains syndicats de la politique et du tourisme demandent un moratoire sur la promotion immobilière afin d'arrêter les développements dans certaines zones. La réglementation relative à la promotion immobilière à Bali est claire. L'Indonésie dispose d'un zonage avec une réglementation spatiale claire où les hôtels peuvent être construits, les villas, les maisons résidentielles, etc.
Zonage à Bali
Cela fait des décennies que les promoteurs et les acheteurs construisent dans des zones non autorisées. Bali est célèbre pour sa forte communauté appelée Banjar. Il est regrettable que Banjar n'ait pas vu le développement de Bali et qu'il se soit soudain réveillé avec un grand nombre de propriétés construites dans une zone verte. Banjar patrouille dans les zones et tout doit lui passer sous le nez, même les contributions financières locales. Comment cela s'est-il produit ?
Il ne s'agit manifestement pas d'un manque de réglementation, et une autre réglementation ne changera rien tant que les autorités ne l'appliqueront pas à l'ensemble de la communauté. Les étrangers ne sont pas les seuls responsables de ce développement. Ceux qui vendent leurs terres sont eux-mêmes des Balinais. Certains habitants ont déclaré avoir subi des pressions pour vendre leur terrain. Cette situation est clairement inacceptable sur une île que nous aimons tous pour sa culture et sa beauté.
Permis de construire
À Bali, les constructions sont soumises à un permis de construire, et les règles sont claires. Tout projet de développement doit être approuvé par le PUPR. La construction ne peut commencer sans un PBG. Dans cette histoire de permis de construire, la politique et l'administration doivent se pencher sur la question. Nous sommes confrontés à des transactions dans lesquelles les parties n'ont pas le bon permis de construire. Des étrangers achètent sciemment sans PBG et, pour des raisons qu'il serait complexe de décrire, certains promoteurs réussissent à obtenir un SLF bien qu'ils aient commencé la construction illégalement. Comment cela peut-il se produire ?
Les autorités connaissent cette pratique, et un autre moratoire n'y changera rien si elle se poursuit.
L'approbation des permis de construire nécessite généralement l'examen des plans architecturaux. Bali applique des règles en matière de conception et de construction, mais de nombreuses constructions sont réalisées sans tenir compte de ces exigences. Bali voit apparaître des maisons méditerranéennes, qu'est-il arrivé à Bali ? Qui a approuvé la conception des maisons ?
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Conséquences de la promotion immobilière à Bali
Bali est confrontée à plusieurs risques qui pourraient avoir une incidence considérable sur son avenir :
- Question culturelle
- Problématique écologique
- Questions sociales
- Question financière
Le premier risque est évidemment d'ordre culturel. En raison de ce développement, Bali a perdu son essence et sa culture. Sous la pression du développement, certains arbres sacrés ont été coupés. Les temples sont devenus davantage une zone de Disney Land qu'un lieu culturel et holistique.
Cette pression a également des conséquences sur le plan écologique. Le sud de Bali est en déficit hydraulique. Pecatu et Uluwatu voient des centaines de camions livrer de l'eau chaque jour. Les propriétés en cours de développement sont actuellement confrontées à une forte demande en eau et personne ne sait comment faire face à la situation dans les années à venir.
Cette pression est à l'origine de certains problèmes sociaux, avec l'émergence d'un harcèlement social à l'encontre des étrangers sur les médias sociaux et d'une haine à l'égard de certains développements. En effet, quelques étrangers ont eu un mauvais comportement, mais ce comportement était une imitation de ce qui se passait ici. Comme nous avons l'habitude de le dire, si tous les locaux portaient un casque, aucun étranger ne conduirait probablement sans casque.
Tous ces problèmes peuvent entraîner des difficultés financières et amener les touristes à changer soudainement d'avis pour venir à Bali. Qui viendrait à Bali si la culture a disparu, si vous ne pouvez pas prendre de douche et si vous avez l'impression que les habitants ne vous accueillent pas ?
Nous sommes tous responsables de ce qui se passe
En tant qu'étrangers, nous devons également dire stop. Si une villa n'a pas de permis de construire, elle ne doit pas être inscrite sur les listes des agents immobiliers et ne doit pas être acceptée par un notaire. Le FSL ne devrait pas être délivré après la construction, et les agents juridiques devraient en informer leurs clients. L'administration et le Banjar doivent le signaler, et les promoteurs commenceront dès demain à appliquer la réglementation.
Seules les personnes extérieures ne sont probablement pas censées savoir ce qui se passe. Tous les initiés sont soudain surpris qu'il y ait un moratoire alors que tout le monde sait ce qui se passe. Nous voyons des promoteurs s'exposer dans les médias, mais tout le monde sait qu'ils n'ont pas le bon permis de construire et qu'ils n'ont pas l'autorisation nécessaire. Les riches investisseurs locaux et les étrangers font pression pour modifier certains zonages et obtenir des autorisations, tandis que d'autres habitants ou des familles pauvres sont contraints de vendre.
L'avenir de Bali dépend de nous, en particulier des Balinais. C'est leur terre et il est temps de renforcer le règlement et de donner le coup d'envoi. Il n'est pas nécessaire de modifier le règlement. Il est temps de l'appliquer et de fournir la bonne administration. Le gouvernement indonésien et les Balinais ont notre soutien sur ce point.
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